UNE PAGE DE L’histoire autunoise renaît de ses cendres

UNE PAGE DE L’histoire autunoise renaît de ses cendres
23 septembre 2011 g.depresle@altinum.fr

Fondé en 1480 par Guillaume de Villers-la-Faye, seigneur d’Igornay, le couvent des Cordeliers a eu de multiples vies. Situé rue de Lattre-de-Tassigny, derrière la rangée de maisons bordant le Champ-de-Mars, il s’étendait autrefois dans un vaste enclos comprenant une cour entourée de bâtiments, une église, un grand jardin français, un potager, un verger et un cimetière.

Lorsque vint la Révolution, le couvent des Cordeliers, qui déclinait depuis longtemps, n’abritait plus que quatre religieux. Un décret du 27 janvier 1791 avait réduit à deux le nombre des paroisses d’Autun, Saint-Lazare pour la ville haute, et les Cordeliers, sous le vocable de Saint-Louis, pour la ville basse. L’église était dans un tel état de délabrement qu’elle a été vendue en l’an VI et démolie. On peut voir aujourd’hui son horloge sur la façade de l’église Notre-Dame ainsi que ses stalles dans le chœur même de l’église. En 1789, le couvent abritait une partie du régiment des chasseurs de Bretagne, puis une caserne de gendarmerie et un hôpital.

Le Journal de Saône et loire

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